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Article N°19381
#Défense de l'#apprentissage : un #manifeste signé par la Région et les chambres consulaires
Directeurs, présidents de CFA et Organismes Gestionnaires, Autorités académiques, chambres consulaires régionales et départementales, filières et branches professionnelles et des représentants de parlementaires étaient au rendez-vous ce lundi 29 janvier à la demande du Conseil régional afin de privilégier la voie régionale pour l'apprentissage. photos "Conseil régional".
Retirer la compétence sur l'apprentissage aux Régions pour la confier aux branches professionnelles ferait reculer de 15 ans dans l'histoire de la décentralisation
et aurait pour effet de repositionner l'apprentissage comme une voie à part, en dehors du continuum de l'orientation. C'est la raison d'une déclaration commune qui sera transmise au Gouvernement.
"Nous revendiquons dans le cadre de la réforme à venir :
- la capacité à porter collectivement la réforme avec l'ensemble des partenaires et notamment les chambres consulaires dans un dialogue renforcé avec les branches professionnelles.
- la capacité à poursuivre une action collective avec comme chef de file la Région dans son rôle de régulateur public."
Et de rappeler : "Nous tous, partenaires professionnels et institutionnels, partageons le même objectif que le Gouvernement en travaillant dans la durée au développement de l'apprentissage à partir des besoins de recrutement des filières professionnelles. Il s'agit pour nous d'offrir à davantage de jeunes la possibilité de choisir l'apprentissage pour réaliser tout ou partie de leur cursus de formation. Pour y parvenir, nous avons relevé des défis importants, notamment en matière de représentations collectives des métiers et de l'apprentissage."
A titre d'exemples : La Région a modernisé à renfort de grands chantiers, les infrastructures des lycées professionnels et des CFA publics et privés.118,6 millions d'euros ont été consacrés sur les trois derniers exercices et 100 millions sont prévus pour la période 2018/2020. La modernisation des locaux pédagogiques, des plateaux techniques, l'achat d'outils et de technologies ultramodernes sont autant de réalités concrètes à la disposition des professionnels pour former leurs apprentis. Organisées en plateformes métiers (campus), elles peuvent bénéficier aux trois voies de formation et aux entreprises. Les Olympiades des Métiers constituent la 
réalisation collective la plus aboutie dans laquelle l'investissement de la Région est central. La coopération de tous auprès des filières professionnelles et des apprentis, y est exemplaire. D'autres contributions volontaristes de la Région contribuent au développement de l'apprentissage : l'aide au premier équipement professionnel, l'aide au permis de conduire, ou encore l'accès à la mobilité internationale. Chaque année, la Région Nouvelle-Aquitaine contribue pour 35 millions d'effort propre au financement de l'apprentissage.
A la critique assénée depuis quelques mois par le Gouvernement que " le système ne marche pas" la région répond : "84% d'apprentis obtiennent leur diplôme et 64% d'entre eux un emploi dans les sept mois. 73,7% des bénéficiaires et des entreprises accueillant des apprentis ont une opinion positive de l'apprentissage (enquêtes régionales 2017 réalisées auprès de 3.751). En ne concernant que moins de 20 % des effectifs de l'enseignement professionnel, l'apprentissage est présenté comme échec national. Les propositions étudiées par le Gouvernement présupposent notamment le retrait des Régions du pilotage de l'apprentissage afin de faire progresser plus rapidement les effectifs d'apprentis. Malgré un contexte qui est resté défavorable, le nombre d'apprentis a progressé de 4% chaque année en Nouvelle-Aquitaine. Depuis janvier 2016, ce sont 2.745 apprentis de plus ajoutés aux 36.685 accueillis dans les 102 CFA de la Région. 4% du budget de l'apprentissage a été consacré au soutien des CFA des filières qui ont fait face à un cycle économique difficile. Ceci a permis d'assurer la disponibilité des compétences et de jeunes formés pour accompagner la reprise économique. Les progrès dans la gestion de la carte des formations ont déjà permis, après avis des filières dont 80% ont été suivi, de conduire une instruction commune entre les deux voies de formations professionnelles initiales : scolaire et apprentissage. Les parcours d'orientation ont été enrichis en évitant les concurrences sur un même territoire. Il s'agit de travailler sur la complémentarité entre lycées professionnels et Centres de Formation d'Apprentis. En 2016 et 2017, ce sont 284 nouvelles formations par apprentissage qui ont été ouvertes, renouvelant 15% de l'offre et proposant 3.823 nouvelles places. La Région construit la carte des formations en lien étroit avec les branches professionnelles et les entreprises. Elle prend en considération la faible mobilité des apprentis, finance l'hébergement, la restauration et les transports ce qui concourt à prévenir les risques de rupture de contrat."
Et de conclure : " Tous ensemble, nous sommes capables de réformer. L'expérimentation et l'innovation sont la source même des progrès qui ont été réalisés jusque-là. Le faire demain les uns contre les autres, ou au mieux, les uns à côté des autres, constituerait une régression. Le dialogue avec les trois réseaux consulaires, les filières professionnelles et les réseaux d'organismes permet de conduire une action responsable. La Région est le bon niveau de régulation pour l'ensemble des acteurs. Son rôle d'ensemblier et de régulation publique permet de dépasser les intérêts particuliers de court terme et de constituer des progrès durables."
et aurait pour effet de repositionner l'apprentissage comme une voie à part, en dehors du continuum de l'orientation. C'est la raison d'une déclaration commune qui sera transmise au Gouvernement."Nous revendiquons dans le cadre de la réforme à venir :
- la capacité à porter collectivement la réforme avec l'ensemble des partenaires et notamment les chambres consulaires dans un dialogue renforcé avec les branches professionnelles.
- la capacité à poursuivre une action collective avec comme chef de file la Région dans son rôle de régulateur public."
Et de rappeler : "Nous tous, partenaires professionnels et institutionnels, partageons le même objectif que le Gouvernement en travaillant dans la durée au développement de l'apprentissage à partir des besoins de recrutement des filières professionnelles. Il s'agit pour nous d'offrir à davantage de jeunes la possibilité de choisir l'apprentissage pour réaliser tout ou partie de leur cursus de formation. Pour y parvenir, nous avons relevé des défis importants, notamment en matière de représentations collectives des métiers et de l'apprentissage."
A titre d'exemples : La Région a modernisé à renfort de grands chantiers, les infrastructures des lycées professionnels et des CFA publics et privés.118,6 millions d'euros ont été consacrés sur les trois derniers exercices et 100 millions sont prévus pour la période 2018/2020. La modernisation des locaux pédagogiques, des plateaux techniques, l'achat d'outils et de technologies ultramodernes sont autant de réalités concrètes à la disposition des professionnels pour former leurs apprentis. Organisées en plateformes métiers (campus), elles peuvent bénéficier aux trois voies de formation et aux entreprises. Les Olympiades des Métiers constituent la réalisation collective la plus aboutie dans laquelle l'investissement de la Région est central. La coopération de tous auprès des filières professionnelles et des apprentis, y est exemplaire. D'autres contributions volontaristes de la Région contribuent au développement de l'apprentissage : l'aide au premier équipement professionnel, l'aide au permis de conduire, ou encore l'accès à la mobilité internationale. Chaque année, la Région Nouvelle-Aquitaine contribue pour 35 millions d'effort propre au financement de l'apprentissage.A la critique assénée depuis quelques mois par le Gouvernement que " le système ne marche pas" la région répond : "84% d'apprentis obtiennent leur diplôme et 64% d'entre eux un emploi dans les sept mois. 73,7% des bénéficiaires et des entreprises accueillant des apprentis ont une opinion positive de l'apprentissage (enquêtes régionales 2017 réalisées auprès de 3.751). En ne concernant que moins de 20 % des effectifs de l'enseignement professionnel, l'apprentissage est présenté comme échec national. Les propositions étudiées par le Gouvernement présupposent notamment le retrait des Régions du pilotage de l'apprentissage afin de faire progresser plus rapidement les effectifs d'apprentis. Malgré un contexte qui est resté défavorable, le nombre d'apprentis a progressé de 4% chaque année en Nouvelle-Aquitaine. Depuis janvier 2016, ce sont 2.745 apprentis de plus ajoutés aux 36.685 accueillis dans les 102 CFA de la Région. 4% du budget de l'apprentissage a été consacré au soutien des CFA des filières qui ont fait face à un cycle économique difficile. Ceci a permis d'assurer la disponibilité des compétences et de jeunes formés pour accompagner la reprise économique. Les progrès dans la gestion de la carte des formations ont déjà permis, après avis des filières dont 80% ont été suivi, de conduire une instruction commune entre les deux voies de formations professionnelles initiales : scolaire et apprentissage. Les parcours d'orientation ont été enrichis en évitant les concurrences sur un même territoire. Il s'agit de travailler sur la complémentarité entre lycées professionnels et Centres de Formation d'Apprentis. En 2016 et 2017, ce sont 284 nouvelles formations par apprentissage qui ont été ouvertes, renouvelant 15% de l'offre et proposant 3.823 nouvelles places. La Région construit la carte des formations en lien étroit avec les branches professionnelles et les entreprises. Elle prend en considération la faible mobilité des apprentis, finance l'hébergement, la restauration et les transports ce qui concourt à prévenir les risques de rupture de contrat."
Et de conclure : " Tous ensemble, nous sommes capables de réformer. L'expérimentation et l'innovation sont la source même des progrès qui ont été réalisés jusque-là. Le faire demain les uns contre les autres, ou au mieux, les uns à côté des autres, constituerait une régression. Le dialogue avec les trois réseaux consulaires, les filières professionnelles et les réseaux d'organismes permet de conduire une action responsable. La Région est le bon niveau de régulation pour l'ensemble des acteurs. Son rôle d'ensemblier et de régulation publique permet de dépasser les intérêts particuliers de court terme et de constituer des progrès durables."
Pierre HAERTELMEYER
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