Tendance saisonnière des 4 prochains mois (#meteo - #saison)
France
S'identifier
Changer de territoire
 Menu
Fil ActualitésArticlesVidéosConcept SmartrezoCircuit-Court / AnnuaireActeurs Locaux
| France | Analyse météo | Divers  Vu 14728 fois
Article N°20342

Tendance saisonnière des 4 prochains mois (#meteo - #saison)

Nous proposons ce jour une "tendance saisonnière" pour les quatre prochains mois. Pour rappel, la fiabilité n'excède pas les 55 - 60 %.
Nous nous appuyons sur les différents modèles saisonniers (CFS, CEP, IRI, EUROSIP, METOFFICE, METEO FRANCE etc), les indices (QBO, MJO durant l'hiver, SST, ENSO, TNA etc) et l'observation de la stratosphère (en période hivernale).
Nous rappelons également que les indices AO (oscillation arctique) et NAO (oscillation nord atlantique) ne sont que "les conséquences" des modélisations GFS et GEFS. Ces indices ne servent pas à la prévision.

TENDANCE DES PROCHAINS MOIS :

Juin 2018 : C'est un marais barométrique qui semblerait fréquemment prévaloir durant ce mois avec des centres d'action pas vraiment organisés (anticyclones souvent retirés sur l'Atlantique et la Scandinavie et concernant davantage les Iles Britanniques). Pas de grosses dégradations à prévoir mais un temps quand même souvent mitigé et orageux notamment sur la moitié sud. Si bien que les orages d'évolution diurne notamment près des reliefs, pourraient s'en donner à coeur joie. Ils pourraient déborder fréquemment sur les plaines notamment du sud-ouest au nord-est. La moitié nord pourrait mieux s'en tirer dans cette configuration avec des périodes ensoleillées plus larges. 
Des épisodes pluvio-orageux sont probables près de la Méditerranée, surtout dans le cas de circulations de gouttes froides.
Chaleur parfois lourde fréquente. 
Températures excédentaires : De +1,2 à +1,7°C
Précipitations excédentaires du sud-ouest au nord-est, également près de la méditerranée. Déficitaires sur le nord-ouest et au nord de la Seine. 
Ensoleillement excédentaire
(Tendance inchangée)

Juillet 2018 : Un mois assez stable est attendu avec un soleil largement prédominant au nord comme au sud. Attention tout de même à une période plus orageuse non exclue durant ce mois. Une période caniculaire n'est pas à exclure également en raison d'un flux plutôt orienté au sud.
Températures excédentaires : De +1,5 à +2°C
Précipitations déficitaires
Ensoleillement excédentaire
(Tendance inchangée)

Août 2018 : Avec des conditions dépressionnaires s'installant près des Iles Britanniques, c'est un mois plus instable et orageux qui pourrait nous concerner. Des perturbations pourraient concerner le nord-ouest du pays et les orages seraient assez nombreux sur la diagonale sud-ouest/nord-est. Les conditions resteraient pleinement anticycloniques sur la Méditerranée. Cela serait en tout état de cause le mois le moins estival de l'été 2018.
Températures excédentaires : De 0 à +0,5°C
Précipitations excédentaires dans le nord-ouest et la diagonale sud-ouest/nord-est, déficitaires près de la méditerranée
Ensoleillement normal, excédentaire près de la méditerranée
(Tendance inchangée)

- Septembre 2018 : Un mois plutôt agréable en perspective avec des conditions anticycloniques prédominantes. Les températures seraient d'un niveau encore estival. 
Températures excédentaires : De +1 à +1,5°C
Précipitations déficitaires
Ensoleillement excédentaire

(Fiabilité limitée)

Le printemps météorologique qui va bientôt s'achever, va sans doute signer sur les 3 mois (mars-avril-mai) un excédent thermique d'environ 1°C (à affiner suivant le bilan de mai). Avril et mai auront largement compensé un mois de mars un peu frisquet. Au niveau pluviométrie, le printemps aura été copieusement arrosé notamment sur la moitié sud et plus encore près de la Méditerranée et en Corse (même si avril avait été plus modéré sur ce plan là pour les régions méditerranéennes). Par contre, certains secteurs comme le nord-ouest, le nord et l'Alsace ont souvent été concernés par des hautes pressions ce qui a limité les précipitations. On se retrouve finalement avec des marqueurs clairs de circulation de talwegs, de gouttes froides qui ont plongé vers la méditerranée et favorisé les précipitations sur la moitié sud. Rappel également d'un mois de mars avec un indice NAO- exceptionnel (basses pressions près des Açores et courant jet très bas en latitude plongeant sur la méditerranée, alors que les hautes pressions stationnaient aux hautes latitudes). Actuellement, nous sommes toujours dans cette récurrence et les quinze premiers jours de mai montrent cela très largement, les gouttes froides naviguant entre la Péninsule Ibérique, la Méditerranée et l'Europe Centrale. 
Inutile de dire que l'ensoleillement en pâtit notamment sur une bonne moitié sud. Globalement, le printemps aura été assez peu ensoleillé ce qui a pu donner l'impression à la population d'un hiver jouant les prolongations. A noter aussi l'alternance durant ce printemps de périodes chaudes et de périodes froides renouant avec l'essence même de cette saison, ce qui a pu être oublié depuis plus d'une quinzaine d'années avec la fréquence des printemps chauds en continu. 

L'été météorologique qui s'apprête à débuter le 1er juin, s'annonce chaud mais souvent instable notamment juin et août. De nombreux doutes subsistent tout de même pour le mois d'août où des contradictions apparaissent, ce qui signifie que la tendance pour août pourrait changer. Concernant juin et juillet, il est peu probable que notre tendance évolue et nous pensons depuis quelques mois déjà que le mois de juillet sera le plus beau mois de l'été, du moins le plus stable. Une période caniculaire n'est d'ailleurs pas à exclure. 


Ci-dessus, la modélisation de l'EUROSIP (synthèse des modèles européen, du MetOffice anglais et de Météo France) est intéressante pour le trimestre juin-juillet-août. On voit une tendance à la chaleur sur l'europe centrale et de l'est ce qui induit la possibilité que notre pays soit touché par séquences par un flux de sud bien chaud. Marqueur également d'un trimestre bien chaud près de la méditerranée malgré l'instabilité prévisible de juin. Chaleur importante aux hautes latitude de l'Islande vers le Groenland. Les hautes latitudes pourraient être souvent sous influence des hautes pressions et de la chaleur, à voir encore une fois les conséquences chez nous. 


Encore une fois pour rappel, nous parlons de "tendance" et non pas de "prévision" et donc elle n'est pas à prendre au pied de la lettre. On ne peut jamais exclure complètement un scénario qui peut sembler à un instant T très minoritaire.

Prochaine mise à jour : Vers le 20 juin 


 


Fabien DELACOUR

Lien :http://www.extrememeteo.fr/

  • 0
    • j'aime
    • Qui aime ça ? »
  • 0
    • je n'aime pas
    • Qui n'aime pas ça ? »
  •  
 

Réagissez, commentez !

  • Aucun commentaire pour l'instant
rechercher un article, une vidéo...
Rechercher un TERRITOIRE ou un BLOG